Faut-il relire "Mille neuf cent quatre-vingt-quatre" ? --> OUI
5 stars
Faut-il relire "Mille neuf cent quatre-vingt-quatre" ? Ma réponse est clairement oui. Et pour de bonnes raisons :
Cette édition est une meilleure traduction de l’œuvre originale Le monde évolue et « Mille neuf cent quatre-vingt-quatre » n'a en rien perdu de son acuité. Il est même encore plus juste ! J’ai changé. J’ai trouvé dans cette relecture des thèmes, des passages qui m’ont échappé
De plus quelques vidéos récentes m’ont apporté des éclairages plus que très utiles
Monsieur Phi : Le plus terrifiant dans 1984… est une idée philosophique Monsieur Phi : Orwell avait-il tout prévu ? 👁️👁️ Linguisticae : La NOVLANGUE de 1984 (G. Orwell) Arte : George Orwell, Aldous Huxley : « 1984 » ou « Le meilleur des mondes » ?
Alors lire 1984 en 2022 ? George Orwell étire la réalité des régimes autoritaires pour en faire un régime absolu, total. Alors oui l’Angsoc n’est …
Faut-il relire "Mille neuf cent quatre-vingt-quatre" ? Ma réponse est clairement oui. Et pour de bonnes raisons :
Cette édition est une meilleure traduction de l’œuvre originale Le monde évolue et « Mille neuf cent quatre-vingt-quatre » n'a en rien perdu de son acuité. Il est même encore plus juste ! J’ai changé. J’ai trouvé dans cette relecture des thèmes, des passages qui m’ont échappé
De plus quelques vidéos récentes m’ont apporté des éclairages plus que très utiles
Monsieur Phi : Le plus terrifiant dans 1984… est une idée philosophique Monsieur Phi : Orwell avait-il tout prévu ? 👁️👁️ Linguisticae : La NOVLANGUE de 1984 (G. Orwell) Arte : George Orwell, Aldous Huxley : « 1984 » ou « Le meilleur des mondes » ?
Alors lire 1984 en 2022 ?
George Orwell étire la réalité des régimes autoritaires pour en faire un régime absolu, total.
Alors oui l’Angsoc n’est pas le parti qui domine notre vie politique et non les journaux officiels ne sont pas en Novlangue… mais…
Parfois grâce à liberté de la Science-fiction on peut en exagérant sur les mécanismes de la société, nous montrer ce qu’on ne voit pas aujourd’hui comme…
Le parti qui veut le pouvoir… pour le pouvoir. La classe dirigeante du roman n’a pas vraiment beaucoup d’avantages matériels mais aucune hypocrisie ou faux semblant : le parti veut écraser l’individu pour écraser l’individu. Pas d’avenir radieux. Pas de promesse de paradis pour le travailleur, le sur-homme ou l’entrepreneur (rayez les mentions inutiles).
Le pouvoir pour le pouvoir pour toujours.
Le parti s’appuie entre autres sur la langue. Le parti s’approprie les mots, les détourne, les vides de leur substance. Cette volonté est affichée et motivée (et même expliquée en annexe).
Très pertinente lecture qui expose à nu des manipulations que l’on croise dissimulées.
Le parti s’appuie sur la surveillance. Un sujet qui a dépassé la fiction.
La grande force du récit ?
Incarner de si grand thème, un point de vue si large avec seulement trois personnages centraux.
En conclusion Une œuvre riche à redécouvrir encore et encore
Où le trouver ? Passez chez l’éditeur : « Mille neuf cent quatre-vingt-quatre » chez Agone. L’édition e-book est sans DRM. Et il y a une foule d’articles annexes chez eux pour encore mieux éclairer ce livre.