User Profile

SaraT.

teinturs@bw.heraut.eu

Joined 1 month, 2 weeks ago

Bibliovore compulsive. Plusieurs champs d'intérêts :

sciencefiction #scifi #SF (avec un faible pour #hopepunk et #solarpunk)

BD #bédé, spécialement BD #documentaire et de #reportage

photographie (et spécialement photographie ... documentaire)

Littérature du #Quebec et du #Canada : j'habite Montréal, occasion de découvrir ce pan de littérature que je ne connaissais que très mal et de très loin

sciencessociales car je suis chercheure dans une université québécoise (expertise : #sciencespolitiques, #religion, #laïcité, #diversité, #pluralisme)

Je lis principalement en #français, mais parfois en #anglais et en #espagnol - quand les traductions ne sont pas encore disponibles Sur Mastodon : teinturs@social.sciences.re / teinturs@photog.social Où me trouver sur le Fediverse et ailleurs : linksta.cc/@sarateinturier

Compulsive bibliovore. Several areas of interest:

sciencefiction #scifi #SF (with a soft spot for #hopepunk and #solarpunk)

comics, especially #documentary and #reportage comics

photography (especially documentary photography)

Literature from #Quebec and #Canada: I live in Montreal, so this was an opportunity to discover a body of literature I knew very little about from afar.

Social sciences because I'm a researcher at a Quebec university (expertise: #politicalsciences, #religion, #secularism, #diversity, #pluralism)

I read mainly in #French, but sometimes in #English and #Spanish - when translations are not yet available On Mastodon: teinturs@social.sciences.re / teinturs@photog.social Where to find me on the Fediverse and elsewhere: linksta.cc/@sarateinturier

This link opens in a pop-up window

SaraT.'s books

View all books

User Activity

reviewed Permafrost by Eva Baltasar

Permafrost (Paperback, français language, Verdier) 4 stars

Pour pouvoir vivre, la narratrice de Permafrost n’a eu d’autre choix que de se protéger …

Quand la langue décape toute carapace, fût-elle Permafrostée

4 stars

Monologues d'une lesbienne quadra dépressive : il y a mieux pour attirer le chaland. Et pourtant : la langue est ciselée au cordeau, jouissive dans ses expressions déjantées et inattendues, poétiques au cœur d'une noirceur tournée en dérision à chaque ligne. La thématique y reprend du poil de la bête, dans de courts chapitres a priori sans queue ni tête, désopilants des propos sans filtres que tient l'auteure sur le mal-être de la narratrice, engoncée dans la carapace qu'elle s'est forgée pour tenir - tenir dans un univers féminin étouffant (mère, sœur), dans des relations qu'elle s'obstine à rompre (ses amantes), dans la découverte crue de la sexualité à l'adolescence, totalement et rapidement assumée. Toute carapace, même gelée, peut se fissurer : les craquelures apparaissent au milieu d'un cynisme qui s'exprime jusqu'à la dernière page, ouvrant à autre chose qu'à l'aspiration à la disparition physique. La plume d'Eva Baltasar s'est …