Post Tenebras Lire reviewed Devouchki by Viktor Vladimirovitch Remizov
L'auteur est bien plus inspiré quand le récit se passe dans la taïga !
3 stars
J’ai beaucoup aimé le précédent roman de l’auteur « Volia Volnaïa ».
Dans ce nouveau livre, on suit deux jeunes filles qui montent à Moscou.
Les perspectives sont très limitées dans le petit village sibérien qu’elles quittent.
Deux jeunes filles, sans formation, sans point de chute, sans argent… que pourrai t’il mal se passer ?
Une des jeunes filles est assez vulgaire, l’autre cultivée, belle et pure. Ces différences sont sans cesse rappelées. On sent un peu trop le manichéisme du récit.
Oui, les personnages et ce qui va leur arriver perdue à Moscou est très, trop, prévisible.
C’est sordide.
Tout tourne ou presque autour de l’argent.
Les exceptions sont rares, infiniment rares.
Et l’histoire trop convenue ne m’a pas accroché.
Par contre, rappel très utile : il n’y a pas que des Russes en Russie ! On l’oublie trop facilement les Ukrainiens, les Arméniens, les Azéris… Le rappel n’est …
J’ai beaucoup aimé le précédent roman de l’auteur « Volia Volnaïa ».
Dans ce nouveau livre, on suit deux jeunes filles qui montent à Moscou.
Les perspectives sont très limitées dans le petit village sibérien qu’elles quittent.
Deux jeunes filles, sans formation, sans point de chute, sans argent… que pourrai t’il mal se passer ?
Une des jeunes filles est assez vulgaire, l’autre cultivée, belle et pure. Ces différences sont sans cesse rappelées. On sent un peu trop le manichéisme du récit.
Oui, les personnages et ce qui va leur arriver perdue à Moscou est très, trop, prévisible.
C’est sordide.
Tout tourne ou presque autour de l’argent.
Les exceptions sont rares, infiniment rares.
Et l’histoire trop convenue ne m’a pas accroché.
Par contre, rappel très utile : il n’y a pas que des Russes en Russie ! On l’oublie trop facilement les Ukrainiens, les Arméniens, les Azéris… Le rappel n’est pas inutile. On croit la Russie bien plus homogène quelle n’est.
Autant la taïga était bien décrite, autant la ville de Moscou est un décor discret et quasiment peu décrit.
Vous l’avez compris, l’auteur est bien plus à l’aide pour décrire la nature sauvage que la nature sauvage des humains que l’ont peu croiser dans une ville obnubilée par l’argent.