296 pages

Français language

Published Jan. 23, 2019 by Belfond.

ISBN:
9782714478559
3 stars (1 review)

Après le succès de Volia volnaïa, Victor Remizov explore de nouveau les paradoxes d’une Russie à deux vitesses, entre campagne sibérienne et faste moscovite, pour dresser le portrait d’une jeunesse qui cherche à se construire. Aussi glaçante qu’intense, une fresque brillante où s’entremêlent les destins de deux cousines en quête de repères. À Beloretchensk, en plein cœur de l’immense Sibérie, Katia et Nastia, la vingtaine, lasses de voir leur quotidien s’embourber dans la misère, décident de quitter leur province natale pour les lumières de la capitale. Elles rêvent d’avenir, d’argent, d’amour ; elles rêvent d’amitié, de joie, de nouveauté. Mais c’est le Moscou de l’argent sale, du mensonge et de la violence qui les accueille. À peine descendues du train, les voici traquant toit, travail, nourriture, craignant à chaque minute de devoir retourner auprès de leurs familles et assumer un échec. Livrées à elles-mêmes dans une jungle urbaine d’une brutalité …

1 edition

L'auteur est bien plus inspiré quand le récit se passe dans la taïga !

3 stars

J’ai beaucoup aimé le précédent roman de l’auteur « Volia Volnaïa ». Dans ce nouveau livre, on suit deux jeunes filles qui montent à Moscou. Les perspectives sont très limitées dans le petit village sibérien qu’elles quittent. Deux jeunes filles, sans formation, sans point de chute, sans argent… que pourrai t’il mal se passer ?
Une des jeunes filles est assez vulgaire, l’autre cultivée, belle et pure. Ces différences sont sans cesse rappelées. On sent un peu trop le manichéisme du récit. Oui, les personnages et ce qui va leur arriver perdue à Moscou est très, trop, prévisible. C’est sordide. Tout tourne ou presque autour de l’argent. Les exceptions sont rares, infiniment rares. Et l’histoire trop convenue ne m’a pas accroché. Par contre, rappel très utile : il n’y a pas que des Russes en Russie ! On l’oublie trop facilement les Ukrainiens, les Arméniens, les Azéris… Le rappel n’est …